Bruce Clicq

Bruce découvre très tôt la sculpture auprès de son grand père qui travaille dans une marbrerie de Cousolre, surnommée « la Vallée du Marbre ». Plus tard il crée son propre atelier qui bercera toute l’enfance de Bruce gardant en souvenir l’odeur de la pierre, sa poussière, des gestes inoubliables. Mais l’intérêt pour l’art et l’appel de la pierre sont là : Bruce CLICQ commence à sculpter en 1994. Il ne s’enferme pas dans le carcan des principes ou dans les servitudes d’un marché. Sa liberté reste entière, il crée en fonction de ses exigences internes et non en fonction des pressions exercées de l’extérieur. Sa main est la fidèle servante de ce que l’esprit a conçu. La taille au schéma initial. La sculpture sur pierre est immobilité et silence. Les sensations qu’elle procure ne peuvent être perçues que par une approche lente et patiente. La création est un acte qui donne vie à l’œuvre qui se met à exister, que l’on peut voir, que l’on peut toucher. La pierre est le fruit du temps et le sculpteur ne travaille ni dans la hâte, ni dans l’éphémère. « Écouter les bruits du marbre qui a ses odeurs et ses cris ! » Le bloc brut présente une forme qui souvent suggère un sujet, affirme Bruce Clicq qui place les volumes en prenant des repères sur le marbre afin d’en sortir un visage. Les gestes sont importants, la patience et la lenteur sont de rigueur. Le marbre de Mazy est très fragile, L’inclinaison des outils est primordiale. Il faut savoir écouter les bruits du marbre qui a ses odeurs et ses cris ! » Depuis 1997, il participe à de multiples expositions et ateliers d’art. Ses œuvres uniques sont présentes dans de nombreuses collections privées et publiques (France Belgique Pays Bas Angleterre)